Le virus de la tomate appelé également le «ToBRFV (tomate brown rugose fruit virus ) », arrivé depuis plusieurs année dans le monde, a fait son apparition récemment en France.
Ce virus qui infecte les tomates, poivrons et piments peut se propager sur l’ensemble de vos plants.
Les autorités sanitaires alertent les producteurs car il n’existe actuellement aucune solution pour éradiquer ce virus. Alors comment se prémunir et réagir face à l’apparition de ce virus dans votre jardin, c’est ce que nous allons voir ensemble dans cet article.
Le ToBRFV : quels sont les symptômes ?
Le ToBRFV est un tobamovirus qui a pour particularité de se transmettre par de nombreux moyens.
Vos plants de tomates peuvent l’attraper à cause d’un simple contact humain, par le biais de vos outils de jardin, par les insectes pollinisateurs, les oiseaux et même par les semences.
Les tomates touchées par ce virus voient apparaitre des tâches jaunes ou brunes, se déforment et deviennent rugueuses. Ce virus peut infecter l’ensemble de vos tomates, qu’elles soient sous serre ou en plein champ.
Comment se prémunir et lutter contre ce virus de la tomate ?
Pour lutter contre le ToBRFV, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire
de l’alimentation, de l’environnement et du travail) recommande une grande vigilance et insiste sur l’importance de signaler l’apparition de ce virus dans les airs de productions.
En cas d’apparition du virus, les professionnels doivent arracher les plantes et les brûler. Ils ne doivent pas faire du compost avec les fruits infectés et ils ne doivent pas effectuer de nouvelles plantations. La durée de ce vide sanitaire dépend de la taille de l’exploitation, cela peut varier entre 8 jours à 4 semaines. Ils doivent également nettoyer tous les supports de culture et leurs outils.
En tant que jardinier amateur, il peut être difficile de détecter ce virus.
En cas de doute, il est conseillé de bruler les plants de tomates infectés et déclarer l’infection au Service régional de l’alimentation (Sral) et à la Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles (Fredon) ou à la chambre d’agriculture locale.
Il est également recommander d’éviter l’achat de plants sur internet à cause du manque de traçabilité et d’opter pour des semences certifiées sur lesquelles vous êtes sûr de la provenance et de la qualité.
Le virus de la tomate n’est donc pas prendre à la légère, même si en tant que particulier, les conséquences sont moins graves. Nous vous invitons donc, tout en profitant de votre jardin, à faire preuve de vigilance et d’inspecter régulièrement vos plants.
J’y ajouterai (depuis qq années) l’arrivée d’aleurodes et de noctuelles. Ses vers entrent dans les tiges et les fruits !
Il est donc impératif d’utiliser un produit SYSTÉMIQUE
Désolé de contre dire le message du dessus mais l’alerode est aussi appelée mouche blanche c’est un insecte piqueur suceur comme le puceron, elle ne fait donc aucunes galeries. La noctuelle ou vers gris ne creusent pas de galerie elle non plus. Les seules chenilles a creusé les plantes sont appelées « mineuses ».
Et enfin pour se qui est du traitement systémique donc chimique, ils sont tous interdits en jardin amateur depuis le 1er janvier 2019. Ce produit pénètre dans la plante et est véhiculé par la sève donc ira dans les fruits…. alors je n’oserais pas dire bon appétit mais plus bon courage pour manger les légumes après.